Encourager l’avenir : l’histoire de Rachel, symbole de résilience et de possibilités

Comment la bourse Indspire aide à réaliser des rêves
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Rachel, une fière Autochtone originaire de Fort Chipewyan, en Alberta, a non seulement reçu à trois reprises la bourse Indspire parrainée par L’Impériale, mais elle est également la preuve vivante du pouvoir des possibilités. Titulaire d’un baccalauréat ès sciences en études environnementales de la Concordia University of Edmonton, Rachel poursuit actuellement une maîtrise en réhabilitation des terres et science des sols. Elle partage ci-dessous son parcours, marqué par la résilience et le militantisme.

Comment la bourse Indspire t’a-t-elle aidé dans ton parcours?

Rachel : Sans la bourse Indspire, mon parcours dans l’enseignement supérieur n’aurait peut-être pas été possible. En tant que mère célibataire d’un enfant de six ans, les obstacles financiers semblaient insurmontables. J’étais à un moment où il s’agissait de choisir entre aller à l’école ou non. Le soutien apporté par ce programme m’a permis d’aller de l’avant. La bourse ne m’a pas seulement ouvert les portes de la formation, elle m’a aussi donné les moyens de réaliser mes objectifs.

La bourse a-t-elle changé votre vision de l’avenir?

Rachel : La bourse ne m’a pas seulement aidée financièrement; elle a changé ma perspective sur ce qui est possible pour moi et pour les autres étudiants autochtones. Je vois désormais un avenir où je peux influencer concrètement ma collectivité, en particulier dans le domaine des sciences environnementales. Avant, je me concentrais sur l’essentiel, j’essayais de trouver comment joindre les deux bouts. Aujourd’hui, je me sens capable non seulement de terminer mes études, mais aussi de retourner dans ma collectivité pour travailler à la réhabilitation des terres. Je souhaite contribuer à renforcer les relations entre le gouvernement, l’industrie et les collectivités autochtones afin de garantir que nos voix soient prises en compte dans les décisions qui nous concernent.

Avez-vous rencontré d’autres étudiants autochtones grâce à ce programme?

Rachel : Oui, et c’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur. À vrai dire, nous avons besoin de plus de voix autochtones dans le domaine des sciences au Canada. Il y a tellement d’étudiants autochtones compétents qui n’ont pas été informés qu’ils pouvaient y arriver, qu’ils étaient capables d’exceller dans ce domaine. C’est quelque chose que je veux changer. Je veux être cette personne qui leur dit : « Vous aussi, vous pouvez y arriver. »