Les outils de son métier sont la résilience et la passion

Tiffany Lynn Dunn est l’une des nombreuses femmes talentueuses qui occupent des postes de direction ou de collaboratrices à L’Impériale; elle illustre parfaitement pourquoi nous célébrons la Journée internationale des femmes.
Elle brise les barrières, défie les attentes et obtient des résultats en tant que superviseure mécanique de premier niveau au complexe de fabrication de Sarnia.
Elle inspire également la nouvelle génération de femmes à se lancer dans des carrières dans les métiers spécialisés.

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Tiffany Lynn Dunn n’oubliera jamais le moment où elle a reçu ses résultats.

À 5 heures du matin, une tasse de café à la main, elle fit irruption dans la chambre, alluma et s’écria : « J’ai réussi. J’ai réussi! » Son mari Alex, encore somnolent, mais tout sourire, lui a dit qu’il ne l’avait jamais vue aussi heureuse.

L’obtention de son Sceau rouge en tant que monteuse de tuyaux de vapeur en 2013 n’était pas seulement une étape importante, c’était la preuve qu’elle avait sa place dans un domaine où les femmes sont encore minoritaires.

En tant que première femme à avoir terminé ses études dans une école de métiers locale, elle a dû faire face à des défis, mais sa résilience et son travail acharné l’ont aidée à les surmonter.

« Quand je parle à des femmes plus jeunes dans le secteur, elles sont surprises que je manque parfois de confiance en moi », explique Tiffany. « Quand j’ai commencé, j’étais souvent la seule fille à la cantine, la seule fille sur le chantier ou la seule fille à utiliser des outils. Je ne pouvais pas compter sur des alliés qui me ressemblaient ou qui vivaient une expérience similaire à la mienne au quotidien. J’étais fière du fait que "je n’étais pas censée être là" et que je le faisais quand même. »

En plus de 15 ans, elle a occupé divers postes dans l’industrie pétrochimique.

Aujourd’hui superviseure de premier niveau, elle aide à ouvrir la voie à d’autres, prouvant que la réussite dans les métiers manuels ne dépend pas de la force physique, mais plutôt de la présence, de l’apprentissage et de la capacité à ne jamais laisser le doute l’emporter.

Tiffany se dit encouragée par l’intérêt croissant des femmes pour les métiers spécialisés et les carrières technologiques. Elle partage souvent son histoire personnelle. En janvier, elle a été la conférencière principale lors du dîner « Women in Business » (Les femmes dans le monde des affaires) organisé par la Chambre de commerce de Sarnia dans le comté de Lambton.

« Je suis ravie de parler de mes expériences », dit-elle. « Si des personnes voient et entendent quelqu’un qui leur ressemble, quelle que soit son apparence, alors soudainement, ces carrières deviennent possibles. J’espère aider les filles et les femmes à envisager les métiers manuels. »